Farm Fatale tisse une fable écologique aux accents felliniens, où un groupe d’épouvantails s’érige en derniers défenseurs de la nature.
De la nature, il ne reste pas grand-chose dans le monde qu’imagine Philippe Quesne, mises à part les quelques bottes de paille esseulées sur la blancheur d’un plateau immaculé. Au milieu de cet univers où les oiseaux sont en plastique et où tout ce qui était vivant semble avoir disparu, subsistent cinq étranges personnages en costumes de paille et masques en coton. Ces épouvantails pro-oiseaux tentent de sauver ce qui peut l’être d’un environnement post-écocide. Fabrication avec les moyens du bord d’une radio militante, archivage des sons de la nature ou encore interview exclusive de la dernière abeille: les clowns champêtres se démènent avec une énergie que l’on pourrait penser comique si elle n’entrait pas aussi fortement en écho avec la réalité de l’urgence climatique. On retrouve dans Farm Fatale une des questions qui traversent l’œuvre de Philippe Quesne: celle de l’utopie et de la réinvention d’autres mondes possibles.
«Épaulé par cinq comédiens masqués, Philippe Quesne imagine une fable écologique où des résistants d'un genre nouveau tentent de sauver les derniers vestiges d'une nature en voie de disparition.»
Conception, scénographie et mise en scène: Philippe Quesne
Créé et interprété par : Léo Gobin, Raphael Clamer (rôle créé par Stefan Merki), Nuno Lucas (rôle créé Damian Rebgetz), Anne Steffens (rôle créé par Julia Riedler), Gaëtan Vourc’h
Collaboration scénographique: Nicole Marianna Wytyczak
Collaboration costumes: Nora Stocker
Masques: Brigitte Frank
Lumières: Pit Schultheiss
Son: Robert Göing
Assistanat à la mise en scène: Jonny-Bix Bongers, Dennis Metaxas
Dramaturgie: Martin Valdés-Stauber
Collaboration dramaturgique: Camille Louis
Traduction et surtitrage: Valentine Haussoullier
Spectacle créé le 29 mars 2019 pour le répertoire des Münchner Kammerspiele et coproduit par Nanterre-Amandiers, centre dramatique national
Production: Vivarium Studio
Spectacle créé le 29 mars 2019 pour le répertoire des Münchner Kammerspiele et coproduit par Nanterre-Amandiers, centre dramatique national.