Ghost Writer and the Broken Hand Break

Vibrer avec le plus petit détail de la galaxie; lier dans un même corps la vie, la mort et la métamorphose. Voilà la réponse que la plasticienne et performeuse Miet Warlop formule à l’écrivain lituanien Raimundas Malasauskas lorsqu’il lui demande quelle est la «véritable matière» de sa pratique. De ce dialogue entre les deux artistes naissent trois formes dansantes, plantées sur leurs deux pieds et les mains tendues vers l’infini. Toupie, derviche ou méduse: chacun des performeur·euse·s tourne selon son axe, sa vitesse, créant, chacun, sa propre musique au plus près des spectateur·rice·s installé·e·s sur le plateau. Bientôt, leur tension devient attention et leur respiration  devient un chant. «Quand viendra le moment de s’arrêter, nous regarderons nos propres paumes et romprons le charme de la transition sans fin. La vérité est toujours quelque part là», prophétise Miet Warlop.